Environnement
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Le 4 juillet, le tribunal administratif de Bastia a rejeté la requête du syndicat interprofessionnel des oleiculteurs de Corse (Sidoc) qui estimait insuffisantes les mesures prises par le préfet de Corse pour prévenir l'introduction de la Xylella fastidiosa en Corse.

Par un jugement rendu ce 4 juillet, le tribunal administratif (TA) de Bastia a rejeté la requête présentée par le syndicat interprofessionnel des oleiculteurs de Corse (Sidoc). Celui-ci, estimant insuffisantes les mesures règlementaires prises par le préfet de Corse pour prévenir l'introduction de la bactérie Xylella fastidiosa en Corse, avait déposé une requête et des mémoires -enregistrés les 19 mai 2017, 17 août 2018 ainsi que les 11, 12 et 19 avril 2019 pour demander l’annulation d'une décision du préfet en date du 3 mars 2017 par laquelle il rejetait une demande formulée par le Sidoc. Le syndicat souhait, d’une part, interdire l’introduction de tout végétal en Corse, afin de prévenir les risques de propagation en Corse de la Xylella et, d’autre part, se voir communiquer la liste des bénéficiaires de dérogations aux interdictions d’importation de végétaux. 

Par des mémoires en défense, enregistrés les 21 juillet 2017 et 4 octobre 2018, la préfète de Corse avait conclu au rejet de la requête. Le tribunal administratif est allé dans son sens, considérant "que le demandeur à qui a été opposé par l'administration un refus d’accès de documents administratifs doit saisir au préalable la commission d'accès aux documents administratifs et ne peut s'adresser au juge administratif, dans les délais du recours contentieux, qu'en cas de refus confirmé et notifié après l'avis de ladite commission".

Le TA a par ailleurs jugé " que le SIDOC n’est pas fondé à soutenir que le préfet aurait commis une erreur manifeste d’appréciation au regard des exigences du principe de précaution en refusant d’interdire l’introduction de tout végétal en Corse".