Retrouvez ici toute l'actualité de la vie associative locale et de la diaspora corse. Ces communications sont publiées par nos lecteurs et partenaires.
Vous aussi, publiez votre information gratuitement !
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Permanences mensuelles (sauf en juillet et en août), gratuites et sans rendez-vous de l’Agence D'Information sur le Logement de Corse (ADIL de Corse) :
BIGUGLIA : le deuxième mercredi du mois, de 10h à 12h.
Mairie de Biguglia - Casatorra - Piazza di l'Albore - 20620 BIGUGLIA.
CORTE : le troisième mercredi du mois, de 10h à 12h.
Communauté de Communes du Centre Corse - ZA RT 50 - 20250 CORTE.
LUCCIANA : le troisième jeudi du mois, de 13h à 15h.
Pôle Territorial et Social - Antenne de Lucciana - Route de l'aéroport - 20290 LUCCIANA.
PENTA-DI-CASINCA : le troisième vendredi du mois, de 10h à 12h.
Centre Communal d'Action Sociale de Penta-Di-Casinca - Hôtel de Ville - Route de la mer - 20213 PENTA-DI-CASINCA.
Un site internet & une application mobile dédiés à la promotion de la culture musicale corse et de ses artistes. Il a pour objectif d'informer les visiteurs des dates et lieux de concerts, festivals et soirées organisées en Corse.
Le site et l’application mobile proposent également des contenus sur les artistes locaux (biographie discographie), ainsi que des interviews, des vidéos de concerts mais aussi des articles sur l'actualité musicale insulaire.
Nous vous présentons un projet qui donne une vraie information en temps réel, et dont l’objectif est de promouvoir la culture insulaire pour les insulaires mais aussi pour les vacanciers et faire ainsi découvrir des lieux culturels parfois méconnus.
L’information est vivante et nous mettons tout le monde en avant : les organisateurs, les acteurs et les collectivités qui font vivre la culture en corse : nous sommes le lien entre les activités et tous les acteurs institutionnels, privés ou même associatifs, qui essayent d’animer la vie insulaire et mettre en avant la richesse des « petits évènements » organisés toute l’année, y compris dans des petits villages.
Notre but est de regrouper l’information qui est actuellement disparate et devenir un point d’ancrage des informations culturelles de l’île et lui donner ainsi une visibilité incontournable.
Votre soutien, que ce soit par votre temps ou par la cotisation annuelle que nous proposons, est essentiel pour aider notre association à continuer afin de soutenir la promotion des artistes et de la musique corse.
https://www.helloasso.com/associations/corsemusicevents/adhesions/cotisation-an…
Déjà 1500 exemplaires vendus pour le livre GR20 L'Aventure of Corse. Ecrit par l'auteur corse Youri K. Roy et son ami Capitaine Rémi, ce récit d'aventure nous emmène voyager au coeur du célèbre GR20.
Ce livre est bien plus que l’histoire de deux potes qui veulent faire le GR20 en huit jours, c’est une véritable épopée à travers les montagnes corses où se mélangent dans un ton unique : humour, aventure et amitié.
Youri et Rémi racontent leur marche cousue de rencontres extraordinaires et de situations improbables. C’est leur propre manuel de (sur)vie en Corse, leur journal de bord, le récit de l’incroyable périple initiatique qu’ils ont vécu.
Ils ont écrit ce livre à la sueur de leur front, de leurs mains, de leurs pieds et à la bile de leurs entrailles. Il doit puer ce livre alors ? Non. Il sent le papier mais il a aussi un parfum de références à la culture populaire, des effluves comiques et une très forte odeur de quête.
Livre disponible en librairie et sur le site internet : https://livre-gr20-corse.com/
Un tireur masqué a fait un mort et un blessé par balles ce dimanche soir, dans une brasserie d'Ajaccio. La victime qui a malheureusement succombé à ses blessures, est M. Jacques Baranovsky, un agent de la Ville d’Ajaccio affecté à la propreté urbaine.
« C’est avec stupéfaction et une profonde tristesse que j’ai appris le décès de M.
Jacques Baranovsky, lâchement assassiné hier soir, dans des circonstances particulièrement violentes.
Mes pensées vont à la famille de Jacques, qui était père de famille. Je m’associe à
leur peine et tiens à leur adresser mes plus sincères condoléances. J’ai une pensée
particulière pour Mme Marie-Thérèse Baranovsky, sa mère, qui fut également une employée municipale très engagée.
Je n’oublie pas les personnes blessées dans cette fusillade, à qui je souhaite un
prompt rétablissement et de se remettre du terrible traumatisme qu’elles viennent de vivre.
Jacques Baranovsky était une personne appréciée de tous. Toujours très sérieux dans
son travail, il est entré à la Direction des Sports en octobre 2002, mobilisé comme Gardien
d’école en 2005 et enfin Responsable des équipes polyvalentes d’interventions urbaines,
avant d’être nommé chef de secteur à Mezzavia.
Ses collègues de la Propreté Urbaine se sont retirés aujourd’hui, en signe de soutien à
sa famille et à ses proches. Tous s’accordent à dire qu’il était une personne particulièrement
sympathique et bienveillante. J’ai moi-même eu de nombreuses occasions de le côtoyer,
toujours avec grand plaisir. Je m’adresse également à ses collègues et amis, qui sont
évidemment sous le choc : une cellule psychologique sera mise en place dès demain, pour
les agents qui en ressentiraient le besoin.
Jacques aurait célébré ses 40 ans en septembre. S’il est encore trop tôt pour pouvoir
livrer des conclusions, je sais que tout est mis en œuvre pour faire la lumière sur cet ignoble meurtre.
Je condamne avec fermeté cet acte inqualifiable et souhaite de tout cœur que les
auteurs soient retrouvés et jugés avec la plus grande sévérité. »
Abrogation de la restriction des déplacements aériens en Corse
La récente promulgation du décret gouvernemental du 31 mai 2020 sur les mesures générales nécessaires dans le cadre de l’urgence sanitaire et plus particulièrement la lecture de son article 10 relatif aux modalités relevant du transport aérien en Corse, avait suscité de notre part étonnement et perplexité.
En effet, il était spécifié que sauf motif impérieux, les voyageurs ne pouvaient se rendre sur notre ile en avion, alors même qu’en empruntant les moyens maritimes, l’usage était autorisé pour tous, quoique limité en nombre. Alors même que la limitation de 100 km tombait hier, qu’un citoyen lambda pouvait se rendre de Marseille à Mulhouse ou de Gironde en Seine-Saint-Denis, la Corse se voyait appliquer des dispositions coercitives identiques aux DOM-TOM jusqu’au 23 juin, date choisie par la majorité territoriale pour la mise en place de son «green pass».
J’ai immédiatement échangé avec le président de la République dès lundi soir, lequel
m’a assuré avoir compris cette problématique. J’ai également alerté le Gouvernement
et le Préfet de Corse sur les conséquences négatives d’une telle mesure.
Désormais, cette erreur-là est corrigée, les dispositions étant abrogées. Notre groupe
se félicite de cette réponse rapide et pragmatique qui va dans le sens des intérêts de la
Corse.
Notre groupe persiste dans sa volonté de sauver cette saison touristique et ce qui peut encore l’être car au-delà des socioprofessionnels du tourisme, c’est bien l’ensemble des filières d’activités (agriculture, pêche, artisanat, agroalimentaire…) composées essentiellement de TPE qui sera impacté.
Si d’aucuns ne cessent pas rapidement d’opposer santé publique et activité économique, nous aurons moins besoin d’un plan de relance que d’un grand plan social tant les conséquences seront désastreuses.
«Nous avons été entendus. La Corse va pouvoir être déconfinée»
Deux jours après la publication du décret comprenant la mesure de restriction d’accès aux dessertes maritime et aérienne de la Corse, le Gouvernement a finalement fait le choix d’annuler cette disposition et de permettre à ce que la Corse, comme toutes les autres régions classées vertes, soit accessible par bateau ou avion dans le respect des recommandations sanitaires.
Pour avoir sollicité avec force le Gouvernement ces deux derniers jours, je me réjouis que les élus et forces vives insulaires aient été entendus, que le bon sens ait fini par l’emporter et que la Corse puisse être déconfinée.
Les professionnels, qui se sont organisés en mettant en place des mesures de précaution et de distanciation, devraient désormais pouvoir commencer une saison qui s’avère particulière et contrainte mais néanmoins réalisable. Toute l’économie insulaire en dépend.
Décidément rien ne nous sera épargné.
A la lecture du décret n°2020-663 du 31 mai 2020 publié ce matin et destiné à venir traduire en droit les annonces du Premier Ministre de la semaine dernière, nous avons eu la surprise d’y découvrir des dispositions aussi surprenantes qu’incohérentes au regard de la communication gouvernementale sur la phase II du déconfinement.
Surprenantes du moins en ce qui concerne la Corse, car pour les autres régions métropolitaines, l’esprit des annonces et la lettre du décret se rejoignent pour organiser la reprise des libertés de déplacement, la réouverture des commerces et le redémarrage des activités.
Nous avons tout d’abord cru à une erreur quand justement au sujet des transports, et du transport aérien en particulier, l’article 10 du décret est venu maintenir pour les voyages entre la Corse et le Continent et vice versa, l’obligation de motiver son déplacement par une raison impérieuse, alors que cette obligation a été supprimée pour tous les échanges entre les autres régions de métropole.
Que ce soit en avion, train, voiture ou même bateau, ces déplacements sont désormais libres, c’est la règle, et la limitation ne concerne plus que nous en métropole, et c’est donc l’exception.
Cette ségrégation est à la fois liberticide pour les Corses, et totalement inéquitable pour l’accès de notre économie insulaire au redémarrage des flux touristiques qui va s’observer dès demain partout entre les régions continentales.
Comprenne qui pourra, ces même limitations Corse/Continent, et c’est d’ailleurs tant mieux, ne sont pas imposées pour les déplacements maritimes, seuls les flux aériens sont traités de manière spécifique sans raison ni même un début d’explication rationnelle.
Après avoir obtenu confirmation qu’il ne s’agit pas d’une erreur mais bien d’une volonté délibérée des autorités étatiques, il n’est donc plus question d’incohérence ni d’absurdité, mais bien d’une injustice, d’une grave injustice, lourde de sens et pleine de conséquences désastreuses pour notre économie.
Nous ne laisserons pas faire.
Quel qu’en soit le prix, cette injustice doit être combattue et nous sommes déterminés à ce combat.
Sur le terrain de la protestation directe auprès des autorités préfectorales et gouvernementales d’abord, afin qu’elles reconsidèrent rapidement cette disposition, même si le mal est fait et la destination Corse, une fois de plus, stigmatisée.
Sur le plan judiciaire ensuite, nous allons dès demain saisir nos conseils pour déférer ces limitations insupportables et infondées devant les juridictions si elles ne sont pas retirées sans délai.
Sur le plan de la réaction collective et publique enfin, et nous appellerons à une vaste manifestation pour lutter contre cette injustice qui nous isole, nous distance et donc nous condamne.
Que personne n’en doute, ici comme ailleurs, nous ne laisserons pas disqualifier l’économie de la Corse et condamner injustement les femmes et les hommes qui travaillent dur et honnêtement depuis de longues années, à la ruine par quelque autorité administrative que ce soit.
Monsieur le Premier Ministre,
La publication du Décret n°2020-663 du 31 mai prescrivant les mesures générales de la phase II du déconfinement annoncées le 28 mai a provoqué en Corse, et même au-delà, une réelle surprise et une vive émotion.
En effet, après votre conférence de presse de la semaine dernière, et le dossier diffusé à cette occasion avec en particulier sa page 30, rien ne pouvait laisser présager le maintien des limitations de phase I pour les déplacements aériens entre la Corse et le Continent par l’article 10 du Décret.
Ces contraintes, fortement soulignées et commentées par la presse nationale, sont naturellement perçues comme un traitement inéquitable et injuste pour l’ensemble des professionnels du tourisme insulaire qui vont observer dès aujourd’hui leurs homologues continentaux redémarrer leurs activités sans subir cette même limitation d’accès.
Au moment critique de la reprise des mobilités et des choix de destination pour les séjours et vacances de cet été, cette discrimination est évidemment des plus pénalisantes et lourde de conséquences pour le tissu économique déjà fortement fragilisé par la crise.
Nous souhaitions par ce courrier appeler votre attention sur cette situation et sa perception qui engendrent déjà de fortes tensions localement, et proposer à votre examen une mesure d’apaisement, par une nouvelle version de cet article 10, qui réintégrerait la Corse au bénéfice des mêmes dispositions que les autres régions de métropole, comme c’est d’ailleurs fort heureusement le cas pour le transport maritime.
En vous remerciant pour votre écoute et votre disponibilité, nous vous prions de croire, Monsieur le Premier Ministre, à l’assurance de notre très haute considération.
Le Président,
Jean DOMINICI
Après la crise sanitaire sans précédent que nous avons vécu, notre pays s’est engagé par paliers dans une sortie de confinement permettant de remettre l’économie en marche tout en mettant en place des dispositifs de précaution.
La Corse, destination touristique par excellence, s’affaire depuis plusieurs semaines à allier prudence et regain d’attractivité. Dans ce contexte sécurisé, la décision gouvernementale de restreindre la desserte de la Corse est inique. C’est la seule région métropolitaine de France à faire l’objet d’une telle mesure qui va pénaliser un secteur économique qui représente 31% du PIB !
Par la publication de ce décret, le Gouvernement commet une erreur d’envergure qui risque de plonger un peu plus encore la Corse dans le marasme économique et social.
L’exécutif nationaliste, qui ne cesse de réclamer un principe de distanciation permanent pour la Corse dans tous les domaines et toutes les circonstances, est également responsable de cet état de fait. Ils ne tarderont pas à comprendre que le tourisme, qu’ils considèrent comme « un mal nécessaire », constitue un levier économique dont la Corse ne peut pas se passer à ce jour.
Je demande au Gouvernement de réexaminer sa position sans attendre le 23 juin pour que les restrictions instaurées par décret portant sur la desserte et l’accès à la Corse soient levées.
Pour de nouvelles activités pédagogiques en attendant la rentrée de septembre
Conformément à ses compétences, l’Assemblée de Corse a décidé de reporter la réouverture des collèges et des lycées au mois de septembre. Les incertitudes existant au sujet du Covid-19, l’absence de traitement et les faibles capacités de nos hôpitaux, nous ont en effet naturellement conduits à faire prévaloir le principe de précaution au regard des risques encourus.
Le protocole de distanciation sociale en milieu scolaire nous interroge quant aux réelles motivations du gouvernement. Il est d’abord inopérant au plan sanitaire. En cas d’élèves atteints du Covid, de nombreuses écoles ont déjà été contraintes de refermer leurs portes, amenuisant encore davantage la confiance des familles. En outre, il met en scène des enfants dans des situations insensées et choquantes, des classes sans livres aux élèves enfermés dans des carrés tracés au sol. Ces « dispositifs pédagogiques » illustrent par l’absurde combien la méthode gouvernementale est éloignée des objectifs de socialisation et des visées éducatives de l’Ecole. Peut-être devrait-on aussi continuer de croire qu’il n’y a « jamais eu de rupture de masques » ?
La décision souveraine de l’Assemblée de Corse n’est en rien un témoignage de désinvolture de la représentation de la Corse à l’égard de l’éducation et de la jeunesse. Nous n’avons eu de cesse de le dire, et nous avons la faiblesse de croire que nous avons démontré par nos actes combien l’émancipation de la jeunesse par la culture et par la connaissance est notre priorité. Réouverture de l’Université, création de l’Assemblea di a Giuventù, demande d’un cadre normatif spécifique pour l’académie de Corse, en passant par l’extension du Pass’cultura jusqu’au soutien à la vie étudiante, en toutes circonstances, la vitalité de la jeunesse guide nos actes.
Pour notre part, nous n’avons pas attendu la crise sanitaire actuelle pour découvrir que le modèle scolaire français était, malheureusement, une puissante machine de reproduction sociale et d’aggravation des inégalités, comme en témoigne la chute constante de la France au classement PISA.
La décision de l’Assemblée de Corse est l’affirmation de la préférence de la santé des jeunes et de leur entourage, sur toute autre considération. Elle signifie aussi qu’il nous revient de proposer, outre l’enseignement à distance qui doit perdurer et s’améliorer, des actions hors les murs à destination des plus jeunes, et notamment de ceux issus des milieux les plus défavorisés. Celles-ci seraient orientées à la fois en direction d’un renforcement de l’accompagnement scolaire mais également de la mise en œuvre d’activités culturelles et sportives innovantes.
La réouverture de nos espaces naturels, maritimes et montagneux, de nos sites patrimoniaux et culturels, peut servir de base pour un accès renouvelé et démocratisé aux savoirs et à la découverte de notre territoire durant la période estivale. Ces nouvelles activités pédagogiques, expérimentées en raison de la crise, mais dont le bien-fondé pourrait conduire à une pérennisation par la suite, auraient pour bénéfice d’offrir au plus grand nombre un accès à la connaissance. En outre, elles permettraient de développer des échanges entre jeunes issus de milieux socioculturels différents, tant la mixité fait défaut dans le système éducatif français, qui en dépit de certaines prises de conscience récentes, était avant la crise, le plus inégalitaire des pays de l’OCDE.
L’organisation de ces activités devra tenir compte du respect des mesures sanitaires, en privilégiant notamment les espaces extérieurs, et en tenant compte de l’évolution de l’épidémie. La sécurité pourrait être assurée par une politique de tests gratuits à destination de l’ensemble des participants. En pratique, ce dispositif permettrait de nouer ou de renforcer des partenariats entre le milieu scolaire et des encadrants, dont certains sont gravement menacés par la conjoncture économique (professionnels des activités de pleine nature, guides-conférenciers), mais aussi avec des ligues et associations sportives ou des institutions telles que le Parcu di Corsica (PNRC).
Démontrons ainsi que le droit à l’éducation, brandi opportunément en étendard par certains ces derniers jours, constitue un bien commun qui nous appelle à inventer les adaptations nécessaires, y compris lorsque des circonstances impérieuses nous contraignent à maintenir fermés nos bâtiments scolaires.